En brûlant la blessure Mer 15 Nov - 23:55
Aujourd'hui
j'ai peur de
la poésie
et de vivre seul
dans l'autre lumière
de ne plus aimer
que ce qui
cherche à chanter
Pourtant
ce n'est que léger
la poésie
effleurement de peau
et les mots
sont déjà élimés
Mais hors les mots
j'aspire au paysage
c'est respirer qui
m'anime
Et si je souffle sur une voile
c'est en l'espoir
d'être chant
et d'emporter la voile
Mais sans cesse
au souffle dévoilant
notre intimité
je t'aime et
te contemple nue
tremblante
entre mes bras
quand avant tu
ne tremblais pas
Pardonne moi
en don
je n'ai qu'habits
ce sont mes lumières
nocturnes
la seule douceur de peau
dont le partage
est un viol
Et j’ai peur de nos viols
les mots parfois brûlés
qui échappée de ma paume
à ta peau font
empreinte
quand en mon souffle est l’autre
lumière sans nuit
comme la nuit sans lumière