Face à l'hier Ven 24 Nov - 12:55
Une peau de mort, c’est
souvent lourd à porter
parce qu’on est jamais
mort pour longtemps
et qu’il faut bien marcher
au dehors de l’hiver ô vers
l’été –on aime tant l’ombre
quand elle se lève sous le pas
l’empreinte qu’on laisse dans la
neige quand elle s’écrase sous le
pied – on aime tant marcher
mais notre peau de mort, c’est
combien de voile sous le manteau
qu’en mort on porte sur le dos ?
(autant qu’il en faut à la chaleur pour protéger
du froid le cœur battant
du froid le cœur battant
du froid le cœur battant
du froid le )