N'''ina Dim 6 Nov - 16:04
Je ravale mon soleil à grandes larmes desséchées
Dans l’espoir d’un monde en moi inondé
Comme j’ai cousu la mer aux contours de mon dos
Aux ports de tous les jours ressourcés
Chacun dansait
Entre l’ombre
Et les rayons que creusait l’ombre
Le soleil – Etoile si larges d’épaules que nous croisions les bras sur nos bras bercés
L’aube était brûlante jusqu’au soir
Et même la nuit nous dormions
Dans nos mains de soie étouffées
Chacun avait l’heure de l’autre
Le rayon de l’heure où le mat se penche pour ne plus blesser enfin
Chacun tenait midi dans une main et dans l’autre minuit
Et à travers la soie se dessinait des rouets, et des coudes de fil qui s’ébrouaient en nœud et en grappes
Nous tirions côte à côte la corde du puits dans l’instinct du bien à prendre
Mais vivant dans le cœur de l’autre
Nous avons oublié de donner
Le don du libre cours dans nos formes en mouvement
Le don du long cours-les voyages précipités nous ramènent toujours trop tôt à la maison
Seul
-Mais vivant dans le cœur de l’autre
Oh je ravale mon soleil
Et il a le goût amer d’un soleil seul
-Mais vivant dans le cœur de l’autre
Et dans ses larmes nouées/dénouées
J’ai l’espoir du don du temps
Et des voyages aux longs cours