Ven 23 Fév 2007
Au commencement était l’envie
Pleine, bien ronde
Au croisement il y a eu toi
Fort et si brut
De toi à moi
La sève a coulé
Le sang s’est lavé
Dans l’étreinte damnée
Au trébuchement elle eut l’envie
Celle d’un autre
La racine verte n’a pas pris
Erosion
De toi à moi
Le temps a coulé
Le vent s’est levé
Dans l’étreinte d’années
Finalement il n’y a plus rien
Même plus moi
Je t’ai chassé, les ailes perdues
Je reste à nu
J’attends la main
Rude, belle et douce
Qui redonnera
L’envie d’une autre vie