Dim 19 Mar 2006 - 21:07
--------------------------------------------------------------------------------
Chez le renard d'Aix en Provence, le poil est dru, la queue est longue. Il voyage à dos de cheval sur les steppes d'Abyssinie et revient en métro chanter pour quelque sou.
Il est mort dans d'atroces souffrances, cherchant son souffle dans les pyramides retournées de son esprit dérangé par l'huile de foie de laitière.
Il est revenu à la vie, un mardi quand tout le monde était parti chasser le poulpe en apnée.
Dans son agonie, l'albinos chercha dans sa poche une croix de bois, mais ne trouva qu'un timbre poste déjà oblitéré par la vieille postière.
Il retourna au dortoir affronter le vide des asiles pour les administrés des contrées sub-occidentales.
Son front était gonflé, son pied atrophié par les guerres du troisième millénaire, l'empêchait d'y voir clair.
Alors il marcha vers la dame en jaune du fond de la balise et la trouva décédée sur un banc au carrefour de sa vie.
Il pria son Seigneur, de lui donner la force d'interroger l'infâme monsieur Dublin à propos des deniers du vieux Jack.
Dans sa posture en indien sauvage du milieu du siècle, un archer du sud chante l'allégorie des mauvais perdants en tenant un arc de fer forgé dans les usines Peugeot, en 1945.
Dans la voiture grise de l'ambulancier, un policier regarde le journal télévisé en sirotant un vieux vin des vignobles de St Guytre.
Il regarde passer les drames sur un air de Wagner et décide qu'il est temps de ruiner sa fortune en misant sur la dilapidation des biens marchands sur le marché des dupes en provenance d'un autre monde.
Où est l'année du jouet, le temps où la baleine blanche coulait à souhait dans les bars à la latitude, comme à la longitude bien connue des marins-pompiers, en alerte sur la zone du calme plat ?